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Idée reçue numéro 2 : Le cloud, ce n'est pas cher
Il est vrai qu’avec des unités tarifaires telles que 0,0024 € HT/mois/Go par exemple pour du stockage cloud à froid le prix parait si faible qu’il est de fait négligeable.
La complexité de facturation des différentes briques de service rend d’ailleurs quasiment imprédictible le coût réel. Pour reprendre l’expression d’un acheteur grand compte « Je présume que nous ne sommes pas les seuls à avoir reçu une fois la facture mensuelle correspondant à notre budget annuel ».
Le diable se cache souvent dans les détails. Les données entrantes sont souvent « gratuites » mais les données sortantes sont payantes. Rien que ce principe devrait tous nous conforter dans la logique de piège utilisé par la majorité des clouds providers (cf /actualite/face-au-cloud-nous-sommes-tous-des-homards).
On pourrait aussi croire qu’il suffirait d’effacer des données pour réduire immédiatement le budget. Que nenni ! Ce serait sans considérer les petites clauses du contrat qui indiquent les données ne sont effacées définitivement qu’au bout de 30 jours à 3 mois. Elles restent facturées sur cette période alors même qu’elles ne sont pas nécessairement récupérables par le client. Il s’agit donc uniquement de forcer une facturation supplémentaire.
La complexité de facturation des différentes briques de service rend d’ailleurs quasiment imprédictible le coût réel. Pour reprendre l’expression d’un acheteur grand compte « Je présume que nous ne sommes pas les seuls à avoir reçu une fois la facture mensuelle correspondant à notre budget annuel ».
Le diable se cache souvent dans les détails. Les données entrantes sont souvent « gratuites » mais les données sortantes sont payantes. Rien que ce principe devrait tous nous conforter dans la logique de piège utilisé par la majorité des clouds providers (cf /actualite/face-au-cloud-nous-sommes-tous-des-homards).
On pourrait aussi croire qu’il suffirait d’effacer des données pour réduire immédiatement le budget. Que nenni ! Ce serait sans considérer les petites clauses du contrat qui indiquent les données ne sont effacées définitivement qu’au bout de 30 jours à 3 mois. Elles restent facturées sur cette période alors même qu’elles ne sont pas nécessairement récupérables par le client. Il s’agit donc uniquement de forcer une facturation supplémentaire.
Accessoirement, parmi le nombre colossal d’options proposées par les cloud providers, nombre d’entre elles sont obligatoires pour que le service initialement souhaité soit simplement exploitable ou dispose du minimum de sécurité. Considérant que les données sont dans les nuages, on pense qu’elles sont répliquées dans nombre de datacenters et que le risque de perte est virtuellement nul. C’est effectivement le cas… si les options, payantes, de redondance sont souscrites en sus.
Bienvenue dans les nuages.
Enfin au cas où vous ne seriez pas convaincus, Microsoft vient d’annoncer une hausse des prix de 11% le 1er avril (ce n’est pas un poisson) assorti d’une révision des prix désormais semestrielle (https://news.microsoft.com/europe/2023/01/05/consistent-global-pricing-for-the-microsoft-cloud/).
Ceux qui croient au père noël peuvent penser que cela peut aussi augurer de diminutions. Google quant à lui vient d’annoncer 20% d’augmentation + 11% pour l’impact dollar soit 33% de hausse pour la France https://bit.ly/3Ki9Zyj.
Bienvenue dans les nuages.